Sortie décrassage sur les routes du Lot _ mars 2015

Le Rétromobil a pris la direction du sud, dimanche 15 mars 2015, pour sa sortie décrassage. Objectif Figeac, avec les copains des clubs de Gramat et Meyssac.

Les trois clubs ont fait la jonction à Beaulieu en milieu de matinée. Le bleu des Alpine A110 a voisiné avec le crème d’une vaillante 4cv Renault, le noir et gris perle d’une Traction, le vert d’une Panhard ou le marron orangé d’une Simca 1100. En tout, une trentaine de voitures ont fait une pause sur la place, le temps que les conducteurs ou conductrices, et que les accompagnants (-es) rechargent les batteries avec des produits locaux consistants.

Puis les choses sérieuses ont commencé. Road-book en main préparé par Alexandre, guidés par une Renault Fuego parfois hésitante d’un carrefour à l’autre, la troupe est entrée dans le Lot. Malgré un temps brumeux, le tracé a révélé des paysages et des constructions splendides. Le splendide cirque de Floirac et ses falaises abruptes, puis le pont suspendu de Floirac, le bourg de Carrenac (un des plus beaux villages de France), le château de Castelnau…

Visite du musée Paulin Ratier

Après la pause repas à Saint-Michel de Loubejou, avec canard et pommes sarladaises de rigueur, direction Figeac avec deux buts : la visite de la ville, celle du musée Ratier.

La ville médiévale, très bien mise en valeur ces dernières années, a ravi les visiteurs. Mais les amateurs de technique que sont les collectionneurs de voitures ont été passionnés par le musée Ratier. Paulin Ratier s’est lancé en 1910 dans la production d’hélices d’avions et de voilures. L’entreprise a prospéré avec la première guerre mondiale, au rythme des innovations lancées par son créateur, et qui ont notamment volé sur les Bréguet.

L’après-guerre fut plus compliqué mais Ratier et ses successeurs ont fait preuve d’innovation, avec notamment les hélices à pas variable. Et plus d’un siècle après ses débuts, Ratier emploie encore plusieurs centaines de personnes à Figeac, au sein d’un groupe américain.

A noter que Ratier a aussi produit des vélos, des motos qui ont équipé la police, et la Citroënnette, petite voiture à pédale copiant un véhicule de la marque et fabriquée à plus de 3.000 exemplaires.

Après cette visite menée avec passion par un bénévole, les anciennes ont repris la route en direction de leurs garages respectifs, après plus de 200 kilomètres sans ratés.