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Sortie aux 1000 virages et aux 35 degrés

Le Rétromobil club a organisé sa deuxième balade de l’année dimanche 19 juin 2022, aux confins de la Corrèze et de la Haute-Vienne. Marc, Marie-Christine et Xavier, qui l’ont concoctée, l’ont baptisée La sortie aux 1000 virages. Autant dire qu’elle promettait une belle partie de manivelle.

Trente-cinq personnes et une bonne vingtaine de véhicules sont au départ non pas, une fois n’est pas coutume, depuis les locaux du club, mais depuis le restaurant La Brasserie, à Treignac, qui a proposé café et croissant, avant la remise du road-book.

Fiat Barchetta, Alfa-Roméo Giulia ou Fiat Ritmo Abarth au départ de Treignac

Se sont enchaînées ensuite les petites routes propices à la balade, comme seul, ou presque, le Limousin sait en produire. Chamberet, Le Chassaing, Noux, Lacelle… les virages ont conduit la belle troupe jusqu’à Eymoutiers, en Haute-Vienne, pour une première pause destinée à rafraîchir les moteurs comme les équipages, car ce dimanche s’est avéré caniculaire.

Pas de pilote du Mans

Certains ont visité l’abbatiale, d’autres ont saisi au passage des photos du train touristique à vapeur, qui faisait une halte en gare. Personne n’a aperçu Mathieu Vaxivière, pilote Alpine des dernières 24 Heures du Mans et originaire de la commune. Mais il a fallu repartir assez vite, car les virages n’attendent pas.

La Citroën 2CV, presque neuve et ici à Eymoutiers, n’a pas faibli

La suite a nécessité encore un bon coup de volant, car la file des voitures a serpenté jusqu’à ce haut lieu historique qu’est le mont Gargan. Tordons le coup au passage à une idée reçue : ce n’est pas le point culminant de la Haute-Vienne.

Ce lieu est historique à plus d’un titre. Il est surmonté d’un chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, aujourd’hui en ruine, dont la cloche a été retrouvée en 2011 chez un ferrailleur. Il a aussi été le théâtre d’une bataille entre une division de l’armée du Reich et plusieurs milliers de maquisards commandés par le colonel Georges Guingouin, figure mythique de la Résistance.

Une fois le large panorama admiré, les adhérents ont quitté le plateau venté pour redescendre dans la touffeur, direction Masseret, pour un repas mérité au bord du lac. En route, une durite a fait des siennes, obligeant le propriétaire d’un splendide véhicule à laisser provisoirement sur place son engin (dont on ne citera pas la marque, par respect pour la mémoire de son fondateur André C.).

Un arrêt coquin pour les anciennes

Un excellent repas à la brasserie Le Marymax, au bord du lac, a permis de laisser refroidir tout le monde. Il a fallu vite digérer le suprême de volaille ou les fruits rouges melba pour reprendre les petites routes, direction Pompadour cette fois.

Une petite surprise attendait la troupe. Xavier fait stopper tout le monde à Lubersac, devant un établissement baptisé Le fruit de la passion où il n’y a pas que la canicule qui donne chaud. Arrêt libertin qui a fait péter la bougie d’une Lotus, toutefois vite remise de ses émotions.

La balade s’est terminée en fin d’après-midi, et au bord de la déshydratation, à Pompadour, pour un rafraîchissement mérité au pied du château.

Le club remercie tout le monde pour l’excellente ambiance de cette deuxième sortie (après celle en direction du Lot), malgré quelques pépins techniques qui font tout le charme de la voiture ancienne. A bientôt pour la suite !

JLM