De Messeix à Michelin, week-end auvergnat
Le Rétromobil club te Tulle a proposé un week-end auvergnat exceptionnel à ses adhérents. Musée de la mine de Messeix, visite de l’atelier d’un charron, d’un riche musée de la moto et de l’Aventure Michelin étaient, entre autres, au menu.
Deux jours, 400 km, beaucoup d’informations et une bonne ambiance : les adhérents du Rétromobil club ont passé un bon week-end pour la dernière sortie 2018, les 13 et 14 octobre.
Visite du musée de Messeix
L’ex-route nationale 89 a conduit une dizaine de véhicules à travers la Corrèze jusqu’à Merlines. De là, une petite départementale a permis de rejoindre Messeix pour la visite de Minérail.
La plupart des adhérents a découvert l’existence du site minier de Messeix, qui a fermé en 1988. Entretenues par une association d’hommes et de femmes passionnés, qui les ont sauvé de la destruction en 1990, les installations témoignent de ce que fut l’exploitation des mines d’anthracite.
Les bâtiments, les machines et les objets précieusement conservés, et surtout les explications délivrées rappellent combien le travail de la mine était rude, technique.
Il fut aussi l’âge d’or de cette commune rurale, qui a compté jusqu’à 950 habitants, accueillant jusqu’à 600 enfants dans son école, et comptant 50 bars ! Minérail mérite le détour, et l’association qui le fait vivre courageusement mérite d’être encouragée.
Visite d’un charron à St-Ours les Roches
Les 2 CV, Dyane en rodage, coupés Fiat, Simca 1100, Renault Fuego, 4L et autre DSuper ont ensuite retrouvé la RN 89 pour rejoindre Orcival, le temps d’un repas au pied de la basilique romane. Destination ensuite Saint-Ours-les-Roches.
L’un des trois ou quatre derniers charrons français, Alain Montpied, a expliqué toute la technicité et la patience qui sont nécessaires pour fabriquer des roues en bois pour carrioles à chevaux, mais aussi pour voitures et pour camions d’avant la première guerre mondiale.
Ce savoir-faire unique, Alain Montpied le transmet avec humilité et passion en espérant qu’il se transmette encore et toujours.
Musée Baster à Riom
La troupe a ensuite plongé vers la plaine de la Limagne, pour une visite du musée Baster, à Riom. Il rassemble la plus grande collection de motos de la marque Indian en Europe, et bien plus que cela : des Harley-Davidson aussi rares que rutilantes, des engins des pays de l’est, des cyclo français, des bicylindres à plat pas uniquement allemands…
Patiemment constituée au fil des décennies par M. Baster, la collection est splendide, parfaitement mise en valeur, et continue toujours à croître. Elle a, elle aussi, été une belle découverte pour les visiteurs.
La soirée s’est poursuivie à l’Indian Saloon, à deux pas de là, où quelques-uns ont dû aller se déhancher un peu pour digérer l’excès de fajitas et de margarita.
Musée Michelin à Clermont-Ferrand
La visite guidée du grand musée de la marque clermontoise a donné un aperçu de cette formidable aventure industrielle, sur le site même où elle s’est construite.
Les anciennes, et les moins anciennes, ont enfin repris la route de la Corrèze via la terrible cote de la Baraque, puis le col de la Moréno, qui ont mis les bicylindres à l’épreuve mais pas à genoux, puisque tout le monde est rentré sans encombre. Et sans avoir vu une goutte de pluie de tout le week-end, ensoleillé de bout en bout. Vivement la prochaine sortie !