Le grand chantier de la Monaquatre
Les sorties, les repas, les bourses, les bricolages, les pièces détachées… tout cela fait le quotidien du Rétromobil club depuis des années. Rares ont été les travaux de longue haleine entrepris pour restaurer des véhicules. Le Citroën U29, terminé désormais depuis plusieurs années, en est l’exemple. Il n’est plus le seul.

Depuis fin 2024, le club s’est attelé à une rude tâche en ayant entrepris la restauration d’une Renault Monaquatre, type YN1, mise en circulation en 1933.
Ce petit morceau du patrimoine roulant a été donné au club courant 2024 par une famille, qui la stockait dans un garage depuis des décennies. Elle n’avait jamais été restaurée.
Beau cadeau, mais qu’en faire ? Si, pour un amateur, un restauration peut être longue et compliquée à mener, elle peut aussi l’être pour un groupe pourtant plus solide comme un club de plus de 130 adhérents. Le travail à plusieurs n’est pas toujours source d’apaisement et de concorde…
Néanmoins, le bureau a décidé que la raison d’être d’un club comme celui-ci est aussi de remettre sur la route des véhicules très anciens et de les léguer aux générations suivantes, en réalisant un travail collectif. D’autant que le club dispose des locaux, des outils et des compétences nécessaires.
Démontage compliqué
Le travail de démontage a donc été entrepris. Pas facile sur un véhicule qui a subi les assauts du temps : rouille, structure en bois mangée par les vers, moteur à refaire, boîte à réparer, réservoir percé… Le travail est immense mais il avance bien.
Début mars 2025, la caisse a été séparée du châssis. Le radiateur est en révision chez un professionnel, le moteur est en cours de remise à niveau, nous cherchons des éléments pour refaire la boîte et le réservoir. Prochaine étape : décapage de la caisse et du châssis, et surtout prise des cotes pour la réalisation des boiseries par un membre du club. Retour sur les routes : avant ses 100 ans, on l’espère !
JLM