Le J7 avait chaud au museau (ça va mieux, merci)
Il avait chaud, très chaud, trop chaud au museau, le Peugeot J7 du club. Il chauffait. Premier verdict : joint de culasse. Deuxième verdict après démontage : culasse morte ! Aïe !
Lors de l’achat, l’ancien propriétaire nous avait signalé ce problème récurrent sur les parcours un peu long ou aux déclivités importantes, le J7 chauffe.
Déjà constaté une première fois au retour de la bourse de Saint- Yrieix-la-Perche, c’est au retour de la bourse d’échanges de Bretenoux cet été, sous une chaleur accablante, que la cote de Tudeil alluma d’une manière régulière le voyant rouge de surchauffe du moteur. L’intervention sur le moteur s’avère nécessaire avant le début des bourses de 2017.
Un samedi après-midi, Gilles, adhérent du club ,s’est donc penché sur le malade. Après avoir positionné le J7 dans l’atelier à Neupont de manière à pouvoir intervenir sans gêne sur la mécanique, il a attaqué le démontage.
Une fois tous les périphériques ôtés, l’accessibilité mécanique s’avère correcte. Vidange du liquide de refroidissement, qui ne présente pas de « mayonnaise » comme cela pourrait être. Celle-ci est uniquement présente sur le bouchon du radiateur. Il devra être changé comme les durites supérieure et inférieure.
Le radiateur ne semble pas présenter de problème. Tant que la culasse est en place et que les connections électriques subsistent, une vérification du ventilateur thermo débrayable est effectué ; L’électro aimant fonctionne bien, l’hélice de la pompe à eau se verrouille bien pour permettre le refroidissement. Une vérification de la sonde de température qui commande le système complètera le diagnostic.
Passages d’eau rongés
Une fois le moteur déshabillé, le cache culbuteur déposé, l’opération de dépose de la culasse proprement dite débute. Le desserrage des vis effectué, à l’aide d’un gros tournevis, il s’agit de décoller la culasse et de la sortir pour analyser le problème.
Le joint de culasse ne semble pas vieux, une intervention a déjà sans aucun doute été réalisée précédemment. Celui-ci ne présente pas de problème majeur.
La source du problème sera immédiatement identifiée au retournement de celle-ci à l’établi. Les passages d’eau sont détruits suite à une corrosion de l’aluminium, et l’eau communique avec deux des quatre cylindres. Ces dommages sont souvent consécutifs à l’utilisation dans le passé d’un liquide à base d’antigel comme cela se faisait.
La recherche d’une culasse de remplacement est nécessaire. Cela ne devait pas s’avérer insurmontable, ce moteur étant commun à plusieurs véhicules de la gamme Peugeot. Sauf que, par internet, les culasses ne sont pas légion, et il est difficile de se rendre vraiment compte de leur état. Comme souvent, après un ou deux coups de fil, la culasse a été trouvée à quelques centaines de mètres du club, dans les stocks d’un ex garagiste qui s’est tout de suite souvenu qu’il lui en restait une. Elle va directement partir vers l’atelier d’un spécialiste pour y être éprouvée. Suite au prochain numéro…