Sortie de fin d’année à bord du Gentiane Express

Sortie de fin d'année - Le Gentiane Express

La pluie, la brume, les menaces de neige en plein mois d’octobre, rien n’a arrêté les valeureux menbres du Rétromobil partis sur les routes de la Corrèze et du Cantal

Une Renault Prairie, une Peugeot 504, une Renault 4 Cv, une « Deuche », une Mercédes 190 ou une Citroën CX, la troupe roulante qui s’est élancée du club, à l’aube, était plutôt variée.Les vingt-cinq membres et leurs accompagnant(e)s avaient pour seul viatique le carnet de route remarquablement concocté par Jean François MASMONTEIL

En route pour le Gentiane Express

La ligne droite n’étant pas le meilleur moyen pour se faire plaisir  au volant d’une ancienne, le parcours s’est tortillé dès le départ en passant par VIMBELLE, ORLIAC de BAR et CORREZE (19). Combattant valeureusement les déviations pour travaux et contournements pour cause de marché, les promeneurs ont rejoint RIOM-ès-MONTAGNE en passant par quelques lieux improbables aux paysages magnifiques. Les hauteurs de BORT-les-ORGUES et les gorges de la RHUE ont été les points marquants.

Cent cinquante kilomètres plus tard, les véhicules se sont garés devant la gare de RIOM-ès-MONTAGNE, à l’heure idéale pour visiter l’usine AVEZE. C’est là que se fabrique l’apéritif du même nom, travaillé par fermentation (et non distillation) à partir de racines fraîches ramassées sur les pentes des mont d’AUVERGNE.

Après le repas, la troupe a embarqué dans la motrice bleue de l’association des Chemins de fer de la haute Auvergne. Le train emprunte une portion de la ligne de chemin de fer qui  reliait BORT-les-ORGUES à NEUSSARGUES. Selon l’association, la ligne a été construite par la compagnie des chemin de fer du PARIS-ORLEANS. Lors de la construction des premières voies ferrées dans le MASSIF CENTRAL, le centre du département du CANTAL était délaissé par les projets de développements du rail. Cette ligne a vue le jour grâce aux intérêts économiques que représentait le transport des vins du LANGUEDOC vers PARIS. 

Les voyageurs corrézziens ont apprécié les paysages, sur 16 km à la vitesse légale de 30 km/h. Les plus férus en mécanique ont questionné les membres de l’association sur l’autorail de fabrication….Renault, et sur son moteur de 825 ch. La pause sur le viaduc de BARAJOL, a permis une balade rare sur un splendide ouvrage d’art de 57 mètres de hauteur. Les explications sur la construction de l’ouvrage, les techniques d’entretien des voies ont permis de s’intéresser à autre choses qu’au moyens de locomotion sur pneus.

Probablement vexée de ne pas disposer elle aussi d’un moteur de 825 ch, la Prairie a décidé de faire un caprice au moment du retour. Mais tout le monde a fini par rentrer à bon port, la roue humide mais le moteur satisfait de s’être sacrément dégourdi les bielles avant la longue pause hivernale.